#L'isard,est menacé par le retour de la #pestivirose

Publié le par ma vie de chien

L'isard, emblématique cousin pyrénéen du chamois des Alpes, est menacé par le retour de la pestivirose, un mal qui avait durement frappé ses populations il y a quelques années, selon le Parc national des Pyrénées.

Le virus de la pestivirose de l'isard a été identifié pour la première fois au début des années 2000 en Espagne, notamment en Catalogne, dans les Pyrénées-Orientales, en Ariège et en Haute-Garonne ainsi qu'en Andorre, explique à  Eric Sourp, chef du service scientifique du Parc national des Pyrénées (PNP). 7705214628_50f5ee5f31.jpg

Les effectifs avaient chuté localement (entre 20 et 70% selon le lieu), ajoute-t-il. Les années suivantes, quelques individus ont été repérés comme contaminés. Mais cela n'avait pas eu d'impact sur la dynamique de la population.

Depuis 2012, le programme de veille sanitaire mis en place par le parc, qui s'étend sur 250.000 hectares au sud de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques jusqu'au sud de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, a révélé que la pestivirose de l'isard était de retour. Ce n'est pas une hécatombe pour l'instant, mais les spécialistes s'alarment de la virulence de la souche.

"On a identifié une forme de la maladie apparentée à celle observée en Ariège et en Catalogne et on s'inquiète un peu de ce qui va se passer à l'avenir", dit Eric Sourp.

Les scientifiques ne s'avancent pas sur l'ampleur des dégâts que la maladie pourrait causer cette fois parmi les 4.700 isards du parc. Mais le parc a décidé de "redoubler de vigilance" et de surveiller de près la situation, dit M. Sourp.

La maladie peut se traduire par un simple accès de fièvre, comme lors d'une grippe chez l'humain, dit Fabien Corbière, maître de conférence en pathologie des ruminants à l'Ecole nationale vétérinaire de Toulouse. Mais l'isard, mammifère ongulé à peine plus grand qu'une chèvre, peut aussi en mourir.

La pestivirose "génère des animaux très affaiblis, amaigris, qui se laissent approcher" alors qu'ils sont d'ordinaire très farouches, décrit Eric Sourp. "Ils sont un peu hagards et présentent une dépilation de la face et des flancs" tandis que les femelles en gestation avortent. "Non seulement ça peut faire mourir des adultes mais en plus ça limite la reproduction", dit-il.

Comme pour les pestiviroses des ovins, bovins et porcins, il n'existe aucun traitement, indique Fabien Corbière. S'il existe des vaccins pour les animaux domestiques, ce n'est pas le cas pour les isards.

Les pestiviroses des animaux  domestiques sont connues de longue date (celle de l'ovin a été décrite dès 1700) mais les scientifiques manquent de recul dans le cas de l'isard, explique Fabien Corbière. Pour autant, l'espèce ne risque pas de disparaître purement et simplement du massif, tempère-t-il: "Je ne connais pas de maladie infectieuse qui ait décimé entièrement une population".

 

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M
<br /> Oh comme il serait triste de voir cette belle espèce disparaître! Je trouve que ces animaux qui peuplent nos montagnes sont de vrais trésors que nous devons protéger au maximum.<br /> <br /> <br /> J'espère que tout va bien chez toi mon Isa.<br /> <br /> <br /> Je te souhaite une bonne soirée et te fais de gros bisous.<br />
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S
<br /> un petit coucou, hier en fin de journée nous avons emmené Réglisse faire une petite balade, nous avons eu de la chance sans pluie, car depuis plusieurs c'est le déluge, et ce matin c'est des<br /> trombes d'eau.... Réglisse attend dans sa petite niche, elle ne comprend pas trop pourquoi elle n'a pas le droit de boire.... ce matin 9h, nous sommes prets malgré notre peur... je vous fais de<br /> gros bisous Soe<br />
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D
<br /> on vous fais une bisette les copains!bonne nuit !<br />
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