Un pourvoi a été déposé au Conseil d'Etat par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de #l'euthanasie de deux #éléphantes
Un pourvoi a été déposé au Conseil d'Etat par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie de deux éléphantes confiées au zoo de Lyon par le cirque et tuberculeuses selon la préfecture du Rhône, a-t-on appris mercredi auprès du Conseil.
Ce pourvoi n'a pas d'effet suspensif de la décision de la préfecture d'abattre les deux bêtes.
Le 21 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Lyon, saisi par le propriétaire des éléphantes, avait donné raison au préfet, qui avait ordonné par un arrêté du 11 décembre l'euthanasie des deux pachydermes, après le décès par tuberculose, une maladie contagieuse de l'animal à l'homme, d'une troisième éléphante.
Mercredi à Lyon, des manifestants de l'Association des circophiles de France ont manifesté devant la préfecture à Lyon. "Nous demandons la suspension de l'euthanasie et la réalisation de nouveaux tests sur les éléphantes pour savoir si elles sont vraiment infectées par la tuberculose", a déclaré mercredi le président de l'association, Antoine Gomes.
Réunis à la mi-journée, les manifestants étaient 70 selon l'association des circophiles, "une trentaine" selon la préfecture. Ils ont été reçus par le directeur de cabinet de la préfecture, qui a "entendu leurs doléances".
Par téléphone, les services de communication de la préfecture n'ont pas souhaité commenter le pourvoi devant le Conseil d'Etat.
Le sort des deux éléphantes, Baby et Népal, suscite une levée de boucliers des défenseurs de la cause animale depuis la mi-décembre. Tour à tour, Brigitte Bardot, Stéphanie de Monaco et de nombreuses associations, dont la Confédération nationale des SPA, ont demandé à la préfecture du Rhône et à la mairie de Lyon de ne pas euthanasier les pachydermes.